On le savait : il existe des liaisons dangereuses entre le surpoids et le manque de sommeil. Trois études scientifiques viennent de le confirmer. L’une d’entre elles montre que la privation de sommeil durant la nuit provoque une augmentation des apports alimentaires sous forme d’un grignotage en soi
Au bout de cinq nuits courtes (5 heures), la prise de poids est déjà de 800 grammes chez les volontaires, surtout les femmes. Mais si ces derniers passent de 5 heures à 9 heures de sommeil, ils arrêtent de grignoter en soirée. Une autre étude suggère de faire davantage dormir les adolescents afin de réduire le risque d’obésité : chaque heure se sommeil supplémentaire est associée à une réduction de l’indice de masse corporelle.
Manquer de sommeil altère la sécrétion de certaines hormones, notamment celles impliquées dans la régulation de l’appétit, comme la ghréline et la leptine. Ce phénomène explique cette relation entre surpoids et nuits trop courtes.
Sur ceux, je vous souhaites une bonne sieste !
Pour aller plus loin :
Chapute J.P. et al., International Journal of Obesity, 36 : 752–756, 2012.
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