E-santé : les objets connectés et les applications au service de la santé

Quand le numérique peut servir la santé, pourquoi ne pas s’y intéresser. Apprendre et comprendre certaines pathologies et permettre aux patients et ses proches de pouvoir mieux prendre en charge leurs pathologies en s’amusant, c’est l’objectif de ces nouvelles sociétés qui créent ces outils de communications innovants.

Jeux, applications, robotique, l’investissement dans l’E-santé est devenu primordial dans le secteur de la santé

Il y a déjà deux ans, nous lisions dans la presse, qu’au Pays-Bas, un petit Robot prénommé Charlie, aidait les enfants souffrant ou à qui l’on découvrait un diabète de type 1, à calculer les glucides dans les aliments (Insulinothérapie fonctionnelle) et à mesurer leurs taux de glucose sanguin.
Existe également, des applications numériques comme King of Foodland testé dans des services hospitaliers afin d’aider les patients à apprendre à mieux manger en testant leurs connaissances et en proposant des informations nutritionnelles selon leurs réponses ou bien encore Open cooking (début 2019), une toute nouvelle application permettant de planifier vos repas et réaliser votre liste de course, son petit plus par rapport aux concurrents, ses algorithmes développés avec un médecin nutritionniste spécialisé dans la prise en charge de l’obésité afin de vous proposer des menus équilibrés et adaptés à votre genre et votre activité.
Prochainement, des nouveaux jeux éducatifs « e-Goliath » proposés sur la plateforme spécialisé curapy.com, permettront aux enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA) de faciliter les échanges entre l’enfant et ses parents mais pas seulement.
Au-delà de ces applications à vocation éducative, il y a également des applications visant les soignants afin qu’ils puissent expérimenter et mieux appréhender les besoins de leurs patients en comprenant leurs symptômes. C’est le cas de « in their shoes », une application pour vivre dans la peau d’une personne atteinte d’une maladie Chronique de l’intestin (MICI), testé auprès d’équipes médicales de services de gastro-entérologie (CHU de Toulouse, Nancy et de Nice).

Une meilleure observance

Ces nouveaux outils de communication ne remplacent pas vos professionnels de santé mais ils offrent une aide et un soutien complémentaires au diététicien par exemple. Elles peuvent être utiles aussi à l’éducation d’un patient et à l’observance d’un traitement par le biais du télésuivi. Mais l'implémentation d'outils d'e-santé pour le suivi des patients "doit impérativement conjuguer deux volets indissociables": la performance technique du dispositifs d'e-santé et la coordination des acteurs entre eux "qui ne peut être numérisée en tous points afin d'éviter des ruptures ou des discontinuités dans le continuum de soins".

L’ère du numérique n’a pas fini de nous surprendre mais c'est à nous de trouver et d’aider au développement d’outils efficaces pour faciliter le quotidien nos patients.

Pour aller plus loin :


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