Méthode de Karvonen : calcul de la fréquence cardiaque de réserve

Cette méthode de Karvonen est utilisée dans le domaine du sport pour planifier des plans d'entraînement de sportif (de tout niveau) sur la base de la fréquence cardiaque (rythme cardiaque)

Cette méthode utilise la fréquence cardiaque comme indicateur des zones d'utilisation des filières énergétiques (la filière aérobie et anaérobie lactique).

Cette méthode prend en compte différents paramètres :
- fréquence cardiaque maximale (rythme cardiaque maximal qu'un individu peut atteindre).
- fréquence cardiaque au repos (rythme cardiaque).
- fréquence cardiaque de réserve.

FC réserve = FC max - FC repos

Calculatrice


Résultats

pulsations : FC max

pulsations : FC réserve

Endurance fondamentale

Entre et pulsations (BPM)

L'effort doit se retrouver dans une fourchette de [ FC repos + 50 à 70 % de FC réserve ] et doit représenter au minimum 80 % du temps d'effort (entraînement) hebdomadaire.

Zone de travail idéale pour l'élimination du stress, la perte de poids, et le travail aérobie.

Attention : le travail effectué sous la barre des 50 % ne sera pas bénéfique à l'augmentation de la capacité aérobie. En revanche, il sera utile pour les phases de récupération et d'échauffement.

Résistance douce

Entre et pulsations (BPM)

L'effort doit se retrouver dans une fourchette de [ FC repos + 70 à 85 % de FC réserve ] et doit correspondre à 15 % du temps de travail hebdomadaire.

Cette zone de travail permet d'améliorer la capacité de résistance à l’acide lactique à concentration modérée.

Au-delà de 75% de la FC de réserve, il n'y a plus de prise alimentaire ou hydrique possible (trouble de la déglutition,...).

Résistance dure

Entre et pulsations (BPM)

L’effort doit se trouver dans une fourchette de [ FC repos + 85 à 95 % de FC réserve ] et doit correspondre au maximum à 5 % du temps de travail hebdomadaire.

Cette zone permet d'améliorer la capacité à supporter l’acide lactique à forte concentration.

Les pourcentages de temps de travail sont des références de base. Il est possible et même conseillé de modifier ces temps en fonction de la période de la saison du sportif et de ses capacités physiques à améliorer.
Par exemple, un coureur en début de saison va accentuer la zone de travail d'endurance fondamentale et diminuera fortement la zone de travail de résistance dure.
À l'approche des compétitions, il va inverser, diminuera la zone de travail d'endurance fondamentale et accentuera la zone de travail de résistance dure.

Pour aller plus loin :